[Bg] Actarus

Onyx noir Nombre de messages : 85 Date d'inscription : 02/12/2007

/!\ Background loin d'être fini. La deuxieme partie est un brouillon xD /!\

An 3 de l’ère Victorien

Le soleil se leva, sur ce petit village aux frontières d’Orepa, déclinant une magnifique palette de roses et de jaunes. L’air était frais, l’étang à proximité du village était recouvert de glace. Actarus avala son déjeuné (HRP : Ou petit déjeuné pour les français ) avant de sortir rejoindre son père qui l’attendait devant leur demeure. C’était un jeune garçon de taille moyenne, il venait d’avoir ses dix ans. Son visage était garnit d’une paire d’yeux bruns et de cheveux plus noirs que la nuit. Son père lui ressemblait en tous point, avec quelques années de plus.
Ils allaient se rendre, comme tous les jours, dans la forêt. Il y aidait son père en tant que « chasseur assistant ». Leur famille était modeste et tous les moyens étaient bons pour ramener plus d’argent à la maison. Ils se mirent alors en route. Le chemin était envahi par la végétation. A certains endroits, il disparaissait complètement. Après plusieurs heures de marches, ils aperçurent un faon accompagné de sa mère. Ils étaient en train de brouter l’herbe fraiche d’une clairière. Quelle chance, cette fois son père ne pourrait pas l’empêcher de tirer sous peine de voir l’une des proies s’échapper. Il banda donc son arc, tapis à l’orée de la forêt, en faisant le moins de bruit possible. Son père, lui, était déjà prêt. Lorsqu’il donnera le signal il pourra laisser sa flèche partir et son père sera fier de lui. L’enfant était attentif, aux aguets, il ne laissera pas sa proie s’en aller. Son père le toucha avec son pied, il comprit alors qu’il devait tirer. Il relâcha la corde tendue mais dans sa précipitation un crépitement se fit entendre, il venait d’écraser plusieurs branches d’arbre mort. La flèche se planta dans le sol et le faon disparut au travers des arbres. L’autre corps par contre était bel et bien mort, d’une flèche entre les côtes. Son père avait la chasse dans le sang, il pistait les animaux comme personne et ne ratait que très rarement une cible, même mouvante. Lui, n’avait jamais réussi à tué, du moins pas encore se disait-il. Il n’osait pas regarder son père, pour ne pas voir la honte dans ses yeux, mais celui-ci posa une main sur sa tête et frotta ses cheveux affectivement.

- Ce n’est pas bien grave, tu feras mieux la prochaine fois, fiston.
- Oui, père, sans doute.

Le garçon ne put rien dire de plus, il avait honte de lui. Il savait que ce faon représentait une somme non négligeable d’écu et ne pouvait se pardonner de les avoir fait perdre à sa famille. Il alla donc ramasser sa flèche et la remis dans son carquois. Son père prit la biche sur son dos en haletant et dit au jeune homme d’ouvrir le passage jusqu’au village. Une fois au village les deux chasseurs se rendirent chez le boucher afin de prendre quelques morceaux de leur proie et d’en vendre le reste. Ils vendirent les plus tendres et gardèrent les autres pour eux. Une fois cela fait, les deux homme rentrèrent chez eux afin de rapporter la viande à la maitresse de maison. La mère du petit Actarus était une femme de constitution moyenne. Elle avait de long cheveux aussi noirs que les siens et des yeux vert émeraude.
A peine son père avait-il souhaité le bonjour à sa femme et mit la viande où il le fallait qu’il prit une épée et en lança une, plus petite, à son fils. Cela allait bientôt faire 1 mois qu’Actarus subissait ces entrainements au maniement de l’épée. Lui n’y voyait aucune utilité mais il le faisait car son père le voulait. L’homme lui répétait sans cesse qu’il fallait savoir se défendre si un jour les indigènes des terres voisines attaquait le royaume. Une fois que l’enfant était essoufflé la nuit avait pour habitude de tomber. C’est seulement à ce moment qu’il voyait son calvaire se finir et qu’il pouvait rentrer chez lui pour apprécier un bon repas.

Ainsi était le quotidien d’Actarus…

Onyx noir Nombre de messages : 85 Date d'inscription : 02/12/2007

An 6 de l’ère Victorien

Actarus avait désormais 13 ans. Il avait grandit de quelques centimètre. Ses cheveux étaient toujours aussi courts et noirs. Il avait laissé tomber la chasse pour se consacrer au maniement de l’épée. Une longue épée à deux mains qu’il avait du mal à manier.

Actarus avait désormais 13 ans. Cela faisait maintenant 6 ans que Victor gouvernait et cela faisait bientôt 3 ans que le pays était en crise. Les indigènes attaquaient les bourgs et les villages aux frontières du royaume. Le village qu’Actarus habitait, Cèles, avait déjà essuyé plusieurs attaques de la part de ces tribus mais les villageois les avaient repoussé, non sans mal. Le père d’Actarus s’occupait désormais de la défense du village, il était l’homme le plus fort de celui-ci et c’est à lui qu’incombe la tâche de protéger les villageois.

Actarus avait désormais 13 ans. 13 ans, l’âge a partir du quel on est considéré comme un adulte. Il voyait tous ses amis du même âge que lui partir du village, avec ou sans leur famille, pour rejoindre un groupe de vagabonds ou pour fuir la ville et survivre autre part.

Actarus avait désormais 13 ans. Sa mère était morte. Elle avait été tuée lors d’une attaque. Il voulait la venger. Il voulait partir du village. Il voulait devenir plus fort. Mais ce qu’il voulait par-dessus tout c’était se venger de ce maudit roi qui ne pouvait pas assurer la protection de ses citoyens…

Une belle nuit d’été, entre deux attaquent, il se décida à partir et à laisser le village entre les mains de son père. Il partit vêtu de noir des pieds à la tête, avec pour seuls bagages sa grosse épée et son courage. Il erra sans but pendant plusieurs jours, la faim lui tiraillait le ventre. Il se nourrissait de ce qu’il trouvait. Parfois, sur les routes, des voyageurs avaient pitié de lui et lui donnaient une tranche de pain sec et un peu d’eau. Un soir où il n’avait rien à manger, il rentra dans une taverne. A l’intérieure de celle-ci, il y avait un groupe d’une dizaine de personnes et quelques piliers de comptoir pas encore tout à fait pleins. Lorsqu’il pénétra dans la lumière chaleureuse de la salle les regards se tournèrent vers lui et un silence s’installa, qu’est-ce qu’un gamin venait faire dans un lieu pareil ? Le jeune homme n’y fit pas attention et alla s’asseoir à une table, seul. Le tavernier s’empressa de lui demander de boire ou de manger quelque chose ou de partir de son établissement. Le garçon n’avait pas un sous, rien de quoi payer ne serait-ce qu’un verre d’eau. Il s’apprêta à partir lorsqu’un grand homme qui faisait partie du groupe de voyageur se leva et demanda au tavernier une choppe de sa meilleure cervoise. Le tavernier s’empressa d’aller chercher la chopine et de lui apporter. L’homme paya et donna le verre au garçon dont il ignorait tout puis il l’invita à s’asseoir parmi eux. Actarus ressentait ce qu’il pensait être de la joie. Même s’il ne savait plus vraiment ce que « joie » voulait dire. Une fois assis, il remarqua que l’homme qui avait parlé était le plus vieux du groupe, pourtant il ne devait pas avoir plus de 25 années. Il y avait même une fillette de son âge apparemment. L’homme s’appelait Lowry et la fille Line. Actarus se présenta à son tour au petit groupe. Lowry lui avoua avoir été impressionné par son accoutrement mais surtout par son immense épée… Enfin, immense pour un garçon de son âge. Il demanda ensuite à Actarus d’où il venait et pourquoi il était seul. Le jeune homme leur raconta toute son histoire, de sa plus tendre enfance jusqu'à son arrivée dans la taverne, sans oublier la mort de sa mère et le but dans lequel il était partit de chez lui. Le meneur du groupe rigola en entendant que ce petit garçon voulait tuer Victor. Ensuite il demanda aux autres de son groupe de partir de la table pour avoir une conversation privé avec Actarus. Ce soir là, ils tinrent un peu près ces paroles :

Lowry : Tu as du cran petit, j’aime ca.
Actarus : …
Lowry : Je ne te l’ai pas encore dit mais si nous sommes tous rassemblé, c’est autour d’un seul et même but, nous venger de ce chien de Victor. Nous avons tous des motivations différentes mais nous nous sommes regrouper pour accomplir ce but et nous avons besoin d’hommes forts pour réussir dans notre quête.
Actarus : Si j’ai bien compris ce que tu raconte, tu veux que je me joigne à vous, c’est ça ?
Lowry : Oui… C’est ça. C’est aussi bien dans notre intérêt que dans le tien. Seul tu n’arriveras à rien et nous, nous ne sommes pas encore assez nombreux pour espérer tenter quelque chose.
Actarus : Eh bien… Je n’ai pas vraiment le choix n’est-ce pas ? Et puis, je vous dois de l’argent maintenant.
Lowry : Bienvenue dans la troupe du faucon, Actarus.

C’est lors de cette nuit qu’Actarus a rejoins la troupe du faucon avec pour intention de tuer Victor, le Roi d’Orepa.

PS: Je me réserve le droit de changer quelques éléments de ce texte.